Paris Parcours

Le Paris des passages couverts

Jeu de piste

Promenade à la recherche des plus beaux passages couverts – qu’ils soient chics ou populaires – du centre de Paris. En chemin, glanez des indices pour découvrir une étape-mystère.

Le Paris des passages couverts

Paris comptait, dans les années 1850, environ 150 passages couverts (dotés en général d’une verrière), la plupart construits dans la première moitié du XIXe siècle, et presque tous rive droite, là où résidait la clientèle aisée.

Cette mode, qui fera école en France mais aussi à l’étranger, et qui visait à rassembler des commerces variés en permettant à la clientèle d’être à l’abri des intempéries, fut mise à mal par les travaux d’Haussmann, et la majorité des passages disparaîtront en tant que tels.

Notre parcours vise à vous montrer les plus beaux, souvent inscrits au titre des monuments historiques, les plus intéressants, les plus typiques, en jouant aussi la carte de la variété, parmi la grosse vingtaine de passages couverts encore ouverts et accessibles.

C’est évidemment un parcours shopping, mais nous avons voulu l’agrémenter d’un petit jeu, qui consiste, au fur et à mesure de votre progression, à glaner des indices qui vous permettront de débloquer une “étape-mystère” qui correspond à un autre – prestigieux – passage couvert.

Arrivé à l’étape 6, vous aurez ainsi rassemblé 3 mots. Ils constituent, saisis en minuscules dans l’ordre où ils vous ont été proposés, et séparés par des espaces, la phrase de déblocage de l’étape mystère.

7 étapes

1. Passage Vendôme

Situé entre la place de la République au nord et la rue Béranger au sud. Il mesure 57 mètres de long.

Édifié en 1827 sur une partie des terrains du couvent des Filles-du-Sauveur, le passage Vendôme reliait à l’origine le boulevard du Temple au Carreau du Temple et était situé à un emplacement idéal entre l’animation des théâtres du boulevard et un marché animé. Malgré son architecture élégante et ses boutiques qui trouvèrent rapidement preneur, le passage déclina rapidement pour des raisons peu évidentes et fut déserté à peine quelques années après son inauguration.

En 1869, l’aménagement de la place de la République le raccourcit de 4 mètres, faisant disparaître sa façade sur le boulevard ainsi qu’une partie de sa verrière. Le passage se retrouve ainsi avec deux types de couvertures et reste de nos jours peu passant malgré son emplacement à proximité d’une des places les plus animées de la capitale. Il a fait l’objet d’une opération de rénovation partielle fin 2005.

Source : auteurs Wikipedia, “Passage Vendôme

2. Passage Brady

Il est l’un des deux passages couverts du 10e arrondissement de Paris. Il a été construit en 1828.

Il reliait autrefois la rue du Faubourg-Saint-Denis à la rue du Faubourg-Saint-Martin, avant d’être scindé en deux par la percée du boulevard de Strasbourg en 1852.

Seule la partie débouchant au 46 rue du Faubourg-Saint-Denis est couverte d’une verrière. On y trouve de nombreux restaurants et coiffeurs indo-pakistanais, mauriciens et réunionnais.

L’autre partie du passage débute au 43 rue du Faubourg-Saint-Martin. Elle se caractérise par la présence de loueurs de costumes de fêtes.

Source : auteurs Wikipedia, “Passage Brady

3. Passage du Caire

Situé au coeur du quartier du Sentier (ce rectangle d’immeubles délimité par la rue du Sentier à l’ouest, le boulevard de Sébastopol à l’est, le boulevard Poissonnière et boulevard de Bonne-Nouvelle au nord et la rue Réaumur au sud, et dédié à la confection textile), le passage du Caire est le plus long des passages de Paris, et aussi le plus ancien (1798). Il est également très étroit. A l’époque, sa décoration avait volontairement été souhaitée simple, l’objectif étant de maintenir les loyers faibles et d’attirer des commerces peu luxueux.

Son intérêt est essentiellement à son débouché de la place du Caire : sur la façade, on trouve un ensemble d’ornements egyptiens : colonnes, trois têtes de la déesse Hathor, hiéroglyphes…

Quelque part sur la façade du 2 place du Caire, parmi les symboles égyptiens, se trouve une caricature de Henri Bougenier, peintre du XIXe siècle dont le nez était… remarquable. Saurez-vous le trouver ? Indice : munissez-vous d’un bon zoom pour le photographier, et regardez bien vers le haut. Il faut savoir que des caricatures de ce fameux “nez de Bougenier” ont été crayonnées à pers endroits de Paris par ses camarades de l’époque, en représailles d’une querelle.

4. Passage des Panoramas

Situé entre le boulevard Montmartre au nord et la rue Saint-Marc au sud, c’est un des principaux lieux du commerce philatélique parisien.

Il a été construit en 1799-1800 à la place de l’hôtel de Montmorency-Luxembourg. Son nom provient d’une attraction installée au-dessus de l’entrée : deux rotondes où étaient peints des tableaux panoramiques représentant des paysages de grandes villes. Les rotondes ont été détruites en 1831.

Dans les années 1830, l’architecte Jean-Louis Victor Grisart rénove le passage et crée trois galeries supplémentaires à l’intérieur du pâté de maisons : la galerie Saint-Marc parallèle au passage, la galerie des Variétés qui donne accès à l’entrée des artistes du théâtre des Variétés, les galeries Feydeau et Montmartre.

S’y installent le graveur Henri Stern, puis des marchands de cartes postales et de timbres-poste, ainsi que quelques restaurants. Actuellement, la partie du passage proche du boulevard Montmartre est richement décorée, tandis que la partie plus éloignée et les galeries sont plus quelconques.

Source : auteurs Wikipedia, “Passage des Panoramas

5. Galerie Vivienne

Ce célèbre passage couvert, situé entre la place des Victoires, la Bibliothèque Nationale de France et le jardin du Palais-Royal, date de 1823 (ouvert en 1826 sous le nom de galerie Marchoux, du nom de son itiniateur), à une époque où ce type d’endroit, permettant de faire les boutiques à l’abri, était en vogue.

On peut y entrer par le 6 rue Vivienne, le 5 rue de la Banque ou le 4 rue des Petits-Champs.

Au numéro 13 de la galerie, on peut admirer un grand escalier et sa rampe en fer forgé. Il s’agit de l’ancienne demeure de François Vidocq, qui fut chef de la police de sûreté de 1811 et 1827 après avoir été bagnard.

Il y a plusieurs symboles maçonniques dans la galerie, mais le plus connu est situé à l’entrée du… Ah mais on ne va pas vous dire quelle entrée finalement. Indice : il représente la fraternité.

6. Galerie Colbert

La galerie Colbert a été construite en 1826 pour concurrencer la galerie Vivienne. Voisine de cette dernière, elle n’a pas eu autant de succès.

Après rénovation dans les années 1980, elle est achetée par la Bibliothèque nationale de France et abrite maintenant l’Institut national d’histoire de l’art et l’Institut national du patrimoine.

Source : auteurs Wikipedia, “Galerie Colbert

7. Étape mystère !

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