Balade
Idéal à débuter du mardi au samedi en fin d’après-midi, et à terminer après dîner, ce parcours vous fera découvrir, en plein cœur de la capitale, des endroits insolites, où l’on peut jouer à se faire peur.
S’il comporte peu d’étapes, nous indiquons néanmoins une durée de 6 heures pour ce parcours car l’un des arrêts possibles est un restaurant… un peu particulier.
Sans l’étape du dîner, le parcours vous prendra sans doute deux fois moins de temps. Vous pouvez encore le raccourcir en ne visitant pas Beaubourg.
Idéalement, commencez-le vers 16H ou 16h30 pour avoir le temps d’allez visiter le musée de la Poupée, allez ensuite profiter de Beaubourg avant d’aller dîner.
Il vous emmènera dans le Paris touristique par excellence, mais il n’a rien du parcours touristique classique : au contraire il prend le parti de vous emmener dans des endroits où il vous sera possible d’observer des choses un peu étranges, en tout cas inhabituelles. Alors, prêt ?
7 étapes
1. Hôtel de ville de Paris
L’imposant (et magnifique) Hôtel de ville de Paris date du XIXe siècle. Les plans sont dus aux architectes Théodore Ballu et Édouard Deperthes.
La façade, de style néorenaissance, s’inspire largement de celle du premier palais, construit entre 1533 et 1628 – il faut néanmoins savoir que les institutions municipales de Paris siègent à cet endroit depuis bien plus longtemps (1357) – mais détruit par un incendie pendant la Commune de Paris en mai 1871.
La place de Grève, rebaptisée place de l’Hôtel-de-Ville en 1803, est devenue un espace réservé aux piétons depuis 1982. Elle est aussi le lieu, le 25 avril 1792, de la première exécution d’un condamné (Nicolas Pelletier) au moyen de la guillotine.
Il s’agit du plus grand bâtiment municipal en Europe. Il se visite lors des Journées du patrimoine.
2. Église Saint-Merri (ou Saint-Merry)
Cette église doit sans doute son nom à l’abbé Saint-Médéric, mort en l’an 700, canonisé puis rebaptisé saint Merri. Les restes de ce saint reposent toujours dans la crypte de l’église.
L’église est entièrement de style gothique flamboyant. Son plan est similaire à celui de la cathédrale Notre-Dame de Paris.
3. Musée de la Poupée
Situé non loin de Beaubourg, dans une impasse (impasse Berthaud), il présente depuis 1994 une collection permanente d’environ 500 poupées, les plus anciennes datant de 1800. Des animations pour enfants et adultes sont proposées toute l’année.
4. Le Défenseur du temps
Il s’agit d’une horloge à automates. On y voit un homme assis sur un rocher, muni d’un glaive et d’un bouclier. Toutes les heures de 9h à 22h, il se bat contre un oiseau, ou un dragon, ou un crabe (représentant respectivement le ciel, la terre et la mer), l’un des trois, choisi au hasard par le mécanisme de l’horloge.
Du moins, se battait ! Car depuis 2003, faute de financement pour son entretien, l’horloge est arrêtée “pour un temps indéterminé”.
Le quartier de l’Horloge doit son nom à cette œuvre de l’artiste français Jacques Monestier, inaugurée en 1979.
Que se passe-t-il à 12h, 18h et 22h ? Nous n’allons pas vous le dire ! A vous de chercher.
5. Centre Georges-Pompidou
Il est tout simplement la troisième institution la plus visitée en France après le musée du Louvre et la tour Eiffel.
Le Centre Georges-Pompidou (nom complet : Centre national d’art et de culture Georges-Pompidou) ou “Beaubourg”, est né sous l’impulsion du président Georges Pompidou, qui souhaitait créer une institution culturelle dédidée à la création moderne et contemporaine, et mêlant arts plastiques, littérature, design, musique et cinéma.
Inauguré en 1977 après 6 ans de travaux, et 3 ans après la mort de Pompidou, il est dû aux architectes Renzo Piano, Richard Rogers et Gianfranco Franchini.
6. Dans le noir ?
L’idée est étonnante : se restaurer… dans le noir. Guidé jusqu’à sa table par un non-voyant, on goûtera à différentes saveurs, avec la possibilité de commander un menu “mystère”. Attention, ce n’est pas bon marché.
A noter que le concept existe aussi dans d’autres grandes villes, comme Barcelone ou New-York.
7. Station de métro Arts-et-Métiers
Parmi les quelques stations parisiennes qui méritent le détour, figure celle-ci, qui fait partie de la ligne 11.
Renovée en 1994, sa conception est due à l’auteur François Schuiten, dessinateur belge créateur de la série de bande dessinée “Les Cités Obscures”. Elle donne l’impression d’être dans un sous-marin.
A énigmesInsolite
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