Paris Parcours

Au cœur de Paris, littéralement !

Balade

Un parcours… en forme de cœur ! (Bon, plus ou moins). Mais surtout une belle boucle parmi les lieux magiques du centre de Paris.

Au cœur de Paris, littéralement !

Laissez-vous guider par notre proposition de tracé, mais vous pouvez bien sûr effectuer des changements, tant les quartiers que vous traversez sont riches de beautés, curiosités et intérêts !

15 étapes

1. Place Saint-Michel

Très touristique, mais assez pompière (le style Napoléon III est le coupable), elle est surtout un point de rendez-vous de par sa taille et celle de sa fontaine, et sa situation près de plusieurs moyens de transports et à proximité de nombreux restaurants et établissements de restauration rapide.

2. Hôtel de la Monnaie

Ce bâtiment du XVIIIe siècle, dû à l’architecte Jacques Denis Antoine, est devenu le musée de la Monnaie de Paris, rattaché à l’institution national qui fabrique la monnaie. Inauguré en 1833, le musée est ouvert dans sa présentation actuelle depuis 1991.

Il conserve une collection de monnaies issues de 110 pays, mais également des médailles et coins, des machines anciennes et des outillages. Des expositions temporaires, parfois sans rapport avec la thématique de la monnaie, sont aussi accueillies.

3. Pont des Arts

Entre 1801 et 1804, une passerelle de 9 arches en fonte réservée aux piétons est construite à l’emplacement de l’actuel pont des Arts : c’est le premier pont métallique de Paris. Les ingénieurs Louis-Alexandre de Cessart et Jacques Vincent de Lacroix Dillon conçoivent cette passerelle pour ressembler à un jardin suspendu, avec des arbustes, des bacs de fleurs et des bancs.

Le pont sera fermé à la circulation en 1977 et s’effondrera effectivement sur 60 mètres en 1979 lors d’un dernier choc avec une barge. Le pont actuel a été reconstruit entre 1981 et 1984, à l’identique, selon les plans de Louis Arretche, qui a diminué le nombre des arches (sept au lieu de neuf), ce qui permet leur alignement sur celles du pont Neuf.  Les restes de l’ancien pont sont installés dans le port de plaisance de Nogent-sur-Marne, où ils sont toujours visibles.

Servant parfois de lieu d’exposition, c’est aujourd’hui un lieu attirant les peintres, dessinateurs et photographes (pour son point de vue unique), mais aussi les amateurs de pique-niques durant l’été.

Les parapets grillagés du Pont des Arts sont désormais le support de nombreux cadenas accrochés par des couples : ce sont des cadenas d’amour. Ces cadenas comportent en général des inscriptions faites au marqueur indélébile (voire des inscriptions gravées) mentionnant les prénoms ou les initiales des deux amoureux, la date à laquelle le cadenas a été accroché, et éventuellement un petit message.

Cette pratique est apparue sur le Pont des Arts en 2008. Les cadenas du Pont des Arts font régulièrement l’objet de disparitions inexpliquées. Il existe une polémique sur la dégradation du patrimoine engendrée par ces cadenas. La Mairie de Paris considère ainsi que l’accumulation des cadenas fragilise les parapets qui, à terme, risqueraient de tomber sur les péniches. Elle envisage d’en retirer une partie.

Source : auteurs Wikipedia, “Pont des Arts

4. Musée du Louvre

Le musée du Louvre est l’un des plus grands musées du monde et le plus grand de Paris. Le bâtiment est un ancien palais royal. La statue équestre de Louis XIV constitue le point de départ de l’axe historique mais le palais n’est pas aligné sur cet axe.

Musée universaliste, le Louvre couvre une chronologie et une aire géographique larges, depuis l’Antiquité jusqu’à 1848, de l’Europe occidentale jusqu’à l’Iran, via la Grèce, l’Égypte et le Proche-Orient. Il est constitué de huit départements : Antiquités orientales, Antiquités égyptiennes, Antiquités grecques, étrusques et romaines, Arts de l’Islam, Sculptures, Objets d’art, Peintures, Arts Graphiques et présente 35 000 œuvres dans 60 600 m2 de salles.

Les œuvres du musée sont de nature variée : peintures, sculptures, dessins, céramiques, objets archéologiques et objets d’art entre autres. Parmi les pièces les plus célèbres du musée se trouvent le Code d’Hammurabi, la Vénus de Milo, La Joconde, La Liberté guidant le peuple… Le Louvre est le musée le plus visité au monde.

Source : auteurs Wikipedia, “Musée du Louvre

5. Comédie Française

La comédie Française ou Théatre français a été créé en 1680 par ordonnance royale de Louis XIV. Mais il n’occupe ce lieu, la salle Richelieu, que depuis 1799.

6. Jardin du Palais-Royal

Le jardin comme d’ailleurs l’ensemble du Domaine national du Palais-Royal est un lieu exquis, situé juste au nord du Musée du Louvre, juste à l’ouest de la Banque de France et tout près de la Comédie-Française et du Louvre des Antiquaires.

Si l’on accède au Jardin par le nord, depuis la rue Vivienne et la rue des Petits-Champs, on le traversera jusqu’aux fameuses colonnes de Buren (1986, restaurées en 2009 ; le titre réel de l’œuvre est “Les Deux Plateaux”), si controversées mais qui font désormais partie du paysage, avant d’aboutir sur la place du Palais-Royal, entre les rues Saint-Honoré et de Rivoli.

De la place, on observe la Cour de l’horloge, devant le bâtiment qui abrite aujourd’hui le Conseil d’Etat (tout près siègent aussi le Conseil constitutionnel et le ministère de la Culture).

7. Galerie Vivienne

Ce célèbre passage couvert, situé entre la place des Victoires, la Bibliothèque Nationale de France et le jardin du Palais-Royal, date de 1823 (ouvert en 1826 sous le nom de galerie Marchoux, du nom de son itiniateur), à une époque où ce type d’endroit, permettant de faire les boutiques à l’abri, était en vogue.

On peut y entrer par le 6 rue Vivienne, le 5 rue de la Banque ou le 4 rue des Petits-Champs.

Au numéro 13 de la galerie, on peut admirer un grand escalier et sa rampe en fer forgé. Il s’agit de l’ancienne demeure de François Vidocq, qui fut chef de la police de sûreté de 1811 et 1827 après avoir été bagnard.

Il y a plusieurs symboles maçonniques dans la galerie, mais le plus connu est situé à l’entrée du… Ah mais on ne va pas vous dire quelle entrée finalement. Indice : il représente la fraternité.

8. Basilique Notre-Dame-des-Victoires

Cette basilique est avant tout réputée pour les nombreux (37 000 !) ex-voto – offrande faite à un dieu en demande d’une grâce ou en remerciement d’une grâce obtenue – essentiellement sous forme de plaques de marbre. 95% sont en français, certains dépassent le mètre carré.

Au sein de la basilique, la Vierge Marie est notamment invoquée et priée.

9. Église Saint-Eustache

Les origines de l’église Saint-Eustache remontent au début du XIIIe siècle. Une chapelle consacrée à Sainte Agnès fut le premier édifice construit. Dès 1223, Sainte-Agnès fut érigée en paroisse et prit le nom de Saint-Eustache.

En 1532, il fut enfin décidé de construire une église digne du cœur de Paris. Bâtie dans un style gothique en pleine Renaissance, l’église dégage un caractère architectural harmonieux où l’antique des colonnes grecques et romaines côtoie les lignes encore présentes du Moyen Âge.

Après maintes interruptions, l’église fut terminée en 1633 et consacrée le 26 avril 1637.

L’ancienne façade occidentale de Saint-Eustache, dont les tours étaient restées inachevées, fut fragilisée par la construction de deux chapelles commandées en 1665 par Colbert. Le sous-œuvre devant être repris, il fut décidé de la rebâtir. La tour de droite resta inachevée comme cela se voit aujourd’hui.

L’église contient un des deux exemplaires connus des Disciples d’Emmaüs de Rubens, peint vers 1611.

Saint-Eustache possède le plus grand orgue de France, avec près de 8 000 tuyaux, devant les instruments historiques de la cathédrale Notre-Dame de Paris (environ 8 000 tuyaux) et de l’église Saint-Sulpice (environ 7 500 tuyaux).

Source : auteurs Wikipedia, “Église Saint-Eustache

10. Rue Montorgueil

Piétonne, la voie est particulièrement animée, entre restaurants et commerces de bouche. Son origine marchande (du XIIIe au XIXe siècle, elle était empruntée par les mareyeurs venant livrer aux Halles) ne se dément pas. On y observe de vieilles enseignes un peu insolites (escargot, outils d’architecte…).

A deux pas des Halles et de Saint-Eustache, c’est aussi l’endroit, au numéro 51, où fut inventé le baba au rhum (Maison Stohrer, pâtisserie ouverte depuis 1730).

11. Station de métro Arts-et-Métiers

Parmi les quelques stations parisiennes qui méritent le détour, figure celle-ci, qui fait partie de la ligne 11.

Renovée en 1994, sa conception est due à l’auteur François Schuiten, dessinateur belge créateur de la série de bande dessinée “Les Cités Obscures”. Elle donne l’impression d’être dans un sous-marin.

12. Rue des Archives

La rue des Archives abrite notamment les cloître et église des Billettes, la maison dite “de Jacques Cœur” parce qu’elle fut la propriété d’une de ses descendantes, où encore l’hôtel de Clisson, lequel appartient aujourd’hui aux Archives nationales, qui donnent leur nom à la rue.

C’est une voie animée du Marais, lieu de balade par excellence, et riche en intérêt architectural.

Un mot sur le cloître des Billettes, “la maison où Dieu fut bouilli” – ce cloître est le seul de Paris que l’on puisse observer absolument intact. Il a été construit au-dessus d’une chapelle expiatoire (ne pas confondre avec LA chapelle expiatoire du 8e arrondissement) commémorant un miracle survenu à cet endroit : le Juif Jonathas ayant entaillé une hostie, celle-ci aurait alors saigné ; Jonathas l’ayant ensuite jetée dans l’eau bouillante, elle se serait mise à voler. D’où le nom de l’emplacement : “la maison où Dieu fut bouilli”. Jonathas fut, pour sa profanation, condamné à mort et brûlé sur l’actuel square du Vert-Galant.

13. Hôtel de ville de Paris

L’imposant (et magnifique) Hôtel de ville de Paris date du XIXe siècle. Les plans sont dus aux architectes Théodore Ballu et Édouard Deperthes.

La façade, de style néorenaissance, s’inspire largement de celle du premier palais, construit entre 1533 et 1628 – il faut néanmoins savoir que les institutions municipales de Paris siègent à cet endroit depuis bien plus longtemps (1357) – mais détruit par un incendie pendant la Commune de Paris en mai 1871.

La place de Grève, rebaptisée place de l’Hôtel-de-Ville en 1803, est devenue un espace réservé aux piétons depuis 1982. Elle est aussi le lieu, le 25 avril 1792, de la première exécution d’un condamné (Nicolas Pelletier) au moyen de la guillotine.

Il s’agit du plus grand bâtiment municipal en Europe. Il se visite lors des Journées du patrimoine.

14. Cathédrale Notre-Dame de Paris

Si célèbre pour ses gargouilles, il s’agit du monument de France le plus visité (devant la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre, le musée du Louvre, le parc du château de Versailles et la tour Eiffel), mais bien sûr les visites sont stoppées depuis l’incendie de 2019.

Sa construction, commencée sous le règne de Louis VII, dura de 1163 à 1345. Son style n’est donc pas homogène. Elle fut lors de son achèvement l’une des plus grandes cathédrales d’occident.

Après la tourmente révolutionnaire, la cathédrale a subi une restauration importante et parfois controversée dirigée par l’architecte Viollet-le-Duc.

Comme la plupart des cathédrales françaises, Notre-Dame de Paris a un plan en forme de croix latine.

Le trésor de Notre-Dame de Paris est exposé dans l’immeuble néogothique de la Sacristie du Chapitre, construit au XIXe siècle par Viollet-le-Duc, et situé au sud du chœur de la cathédrale. On y accède par une des chapelles latérales droites du chœur. Les pièces principales exposées au trésor sont les reliquaires de la Sainte Couronne d’Épines et d’un fragment de la Croix du Christ, ainsi qu’un clou de cette dernière.

Elle est le théâtre du célèbre roman de Victor Hugo publié en 1831, mettant en scène Quasimodo, le sonneur difforme et son amour impossible pour la danseuse gitane Esméralda, elle-même objet du désir du prêtre renégat Frollo.

Source : auteurs Wikipedia, “Cathédrale Notre-Dame de Paris

15. Square René-Viviani

Le square René-Viviani – Montebello, créé en 1928, situé au nord et autour de l’église Saint-Julien-le-Pauvre, face à Notre-Dame, doit son nom à l’avocat et homme politique français René Viviani, un temps député du 5earrondissement de Paris à la fin du XIXe siècle siècle, premier ministre du Travail et inventeur de l’impôt sur le revenu, mort en 1925, ainsi que du quai de Montebello qui le longe.

Le square a la particularité d’abriter un Robinier faux-acacia (Robinia pseudoacacia) planté en 1601 par le botaniste Jean Robin qui l’introduisit en France. Cet arbre est considéré comme le plus vieil arbre de Paris.

Source : auteurs Wikipedia, “Square René-Viviani – Montebello

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